Sep 27, 2008

Terre Aise Ö Mont Amour




Julia, Krist et Êva

dans

Terre Aise Ö Mont Amour

extraits de  l'Ïvre


I


Présentation par des faults


« Nous ne Zommes pas des ZANGES, 

nous Zavons Zun Korps ZHUMAIN. »

………

TES RÊVES D'EVE NUE DE MILLE  ÒS 

ATHÉE RÊVE D’AVILIS 

AL LAH 

VlLLA THÉRÈSE,

TU BAISES A TES AISES

L'ïvre Sde la vïe.



 

   Le visage renversé d’une femme endormie, à moins qu’elle ne soit déjà morte de plaisir, bouche ouverte, porte avide d’un corps vide que remplit sous nos yeux un bouillonnement plissé de marbre...  elle rejoint corps et âme le corps absent de l’Autre. « Où est-Il, où L’a-t-on mis ? » s’inquiétaient les saintes femmes au GogoL Tas.


 C’est Eros, armé d’un long Dard, la pointe de Fer de Dieu Lui-même. ... corne (de riz n'os) d'éros




ErOs ErOs on rentre du bout l'Os ...... Sïfflent les 777 nains 

  

 Je vous salue, femmeLL sans frontières, physique érotique hystérique épileptique, qui se fait verbe qui se fait chair, qui se défait en soi hors de soi, flots d’images sans tableaux, nuit et lumière, trop de corps et sans corps, hors matière, matrice vide béante palpitante pour l’Aimé toujours présent sans jamais être là, mais il y a être et être,  (c'est à voir ça)

AVÉ O(U)ÏR

ïl est en elle, elle en Luï, presse-Antï sentï dent-gloutï, sensatïon sans pere-ceptïon, dard ou krïstal, trans-percée ou trans-parente, telle est la questïon, transver-lïb(ér)atïon plutôt et encore ïnon-dation, elle est Luï, Luï est elle, la Verre ït c’est moï, c’est Luï au fond ïn-tïme de moï


saisie d’effroi et de délices, le petit papillon expire avec une indélébile joie car Jésus est devenu lui c’est-à-dire elle, Jésus papillon, enfin je ne sens plus rien, je me coule dans l’eau du jardin, on s’écoule, on ne fait que jouir, les âmes qui aiment voient jusqu’aux atomes, mais oui, pour une âme comme la mienne tout est oui, elle voit jusqu’aux atomes infinis qui sont des atomes amoureux, les philosophes ne s’en doutent pas, ils deviennent lettrés, ils redoutent vos sensations, les meilleurs se font mathématiciens, ils apprivoisent l’infini, et pourtant c’est aussi simple que ça, mais oui, métaphores transmuées en métamorphoses. 

MET A MORT OSE


TRAN/S VER/B

 ERRATIO/N

A/ME/N


Terre aise Ö  Mont Amour, p.13-14 et p.40-41


COMMENTAIRES COMPLEMENTAIRES :


LE CHERUBIN 

EST DE LA 

LA CHAIR URBAINE

………

CHERUBIN AU BAIN

AUBAINE OBSCÈNE

………

AUBAIN ET AUBAINE

SONT AU BAIN

AUBAIN BAISE AUBAINE

Exquis vault a:

AUBAINE BAISÉE AU BAIN


.



 V

De l'extase à l'action :

LE CON CUBAIN

EST UN

AS A SEINS 

QUI SÏGNE OR


l'entendez-vous de cette lOw-R'eye?

Le con fit danse sur l'oreille

low r'eye?, qu'elle OR EYE?

j'enfile l'oreille fine de Joséphine

...

On y va, vous dis-je ! Au trot, au galop, jamais au pas, détours incessants, ruses et embuscades en pagaille, vous êtes un cheval de course.  

Vous, la voyageuse ? vous parcourez les routes espagnoles, à pied, juchée sur une mule, cahotée dans un carrosse.  prêts à affronter les intempéries de la nature et la malfaisance des humains.
Course amoureuse et guerrière – en route ! Au trot, au galop, à cheval, sur mule, en voiture, à pied ! Qui est ennemi ? Qui est ami ? C’est la guerre, la guerre de l’amour.


Model Lisa/Cheval (de) Troie D :


Le Kool Ös de Rod(éoh)





Si vos coups n’atteignent pas la frêle muraille, faisons une nouvelle sortie, aux armes ! Je veille, je pense, je brûle, je me plains, amour forteresse de mon cœur. Vite, chacun à son poste ! Le voyage est en moi, le combat aussi, furieux et sauvages, eux seuls peuvent m’apporter la paix. La paix, la paix ? Il n’y a pas de paix.

Une même main me guérit et me blesse, et puisque mon martyre n’a pas de fin, mille fois je meurs, mille fois je renais, tant je suis loin de mon salut. Tous, allez, c’est reparti, tous à cheval, à cheval, à cheval, toute âme est un cheval, il n’y a d’âme qu’amoureuse et guerrière, guerrière et amoureuse :


A regarder sous toutes les coutures:

d'1/Q-art




Soudain la Babel de temps et de langues m’emporte à mon tour, soudain le rythme me revient: c’est le galop guerrier et amoureux, qui s’élève, qui résonne, qui chante avec vous. vous excellez dans la course de l’amour à mort:

miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca -val- lo
Ò‹miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo
doo sool sool sool sool sool sool doo sool sool sool sool sool
tu-ti a ca-val-lo a ca-val -lo a ca-val-lo a ca-val
doo sool sool sool sool sooool
lo a ca-val-lo a ca-val

de 2/Q-art



Vite, il est proche, l’amour, comme est proche l’ennemi, chacun à son poste, ne perdez pas un instant, tous à vos âmes, à vos âmes, à vos âmes, il n’est d’âmes que guerrières et amoureuses:


miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo
miiii mii miii mi sool miiii doo
tut-ti tut-tia ca-val-lo

 

de 3/Q-art



Mais non, jamais, jamais, ni de corps ni de plume, vous n'aurez ma fièvre, ma vitesse, souplesse, rudesse, ma ruse, jubilation, humilité, perfidie, mes coups de griffe, coups de pompe, coups de grâce, violent triomphe et pénible défaite, simplicité et gloire, souffrance et sadisme, anéantissement et persévérance, laisser-aller et obstination, sérénité et angoisse, dureté et tendresse, méchante bonté, amoureuse indifférence, ténacité désespérée, ni cette furieuse, cette caressante lucidité, inlassable veilleuse, toujours au nom du même Amour de l’Autre infini, infiniment introuvable, infiniment infusé en vous. 

 Un vrai « conquistador spirituel », dira-t-on de moi.


de 4/Q-art




Vous passerez par une autre porte, un autre chemin, vous convaincrez un ou une autre complice, vite, il n’y a pas de temps à perdre, il n’y a pas d’argent, mais vous en trouvez toujours, ça compte et ça n’a aucune importance, la refondation n’a pas besoin de revenus, vous le leur faites comprendre à tous et à toutes, qu’ils, qu’elles n’ont aucune importance, sœurs, frères, créanciers, amis, ennemis. Ce qui importe, ce sont les actes, les actes, les zactes, les Zactes bordel, les Zactes, il faut des œuvres, des œuvres, des œuvres, des Zœuvres, bordel, des Zœuvres.

 



Votre amour mène la danse, le seul, l’unique, l’inépuisable amour, au trot, au galop, il n’y a d’amour que dans l’âme amoureuse et guerrière, pour cette âme, la vôtre, galopant sur les chemins d’Espagne, du monde, de la perfection, du château intérieur, de tout, de rien:


tut-ti tut-ttia caval-lo tut-tti tut-ttia caval-lo
miiii mii miii mi sool miiii doo, miiii mii miii mi sool miiii doo.

...

Terre aise Ö  Mont AmourFayard 2008 p.384-387



 

VII

Dialogues d'outre- (si tu) tombe


...(Visage illuminé, l’écriture s’accélère.)


... je brûle, ce n’est pas loin... Moi qui n’ai fait que deux ans de latin,  

Hymne à la Joie...  

“Depoooo... - suit, depoooo... suit poteeee...ntes de seeee...de et exaltaaaa-aaaa-aaaa...vit huumiiles...

Fa# faaaaaa#miré do#silaso# laaafa# sii#
De - po ----------------------------------- su - it 

Do# Doooooo#sila sol#fa#mi#ré# mii#sol#si rée
De - po -------------------------------------------- su - it

Doo# laado#la sool#do#sol# faa#réfa# mi#doo#
po - ten ---------------------------------------------- tes

Doo# do#silado# silasol#si lasol#fa#la sol#fa#mi#ré# doooo#
de se ----------------------------------------------------------- de

Sool# laafaa# rééééédo#sila silasol#si miiiiirédo#si
et ex-al - ta ----------------------------------------------

do#silado# faaaaa#mirédo# rédo#sido# rédo#rémi
-----------------------------------------------------------------

fa#mifa#sol# laamii réédoo# siilaa laaaaaaaa
----------------------vit  hu    -   mi  -  les

 

 



Les vocalises spiralaient l’air mauve du petit matin, elles m’emportaient dans leur montée vers des contrées inimaginables ....... 


DANS LE CIEL JE ME PROMENE

È È  È È ÈÈNE ÈNE ÈNE ÈÈENE

ÈNE ÈNE ÈNE

Ô MENE

Ô ÈNE

RÔ ÈN

do#silado# faaaaa#mirédo# rédo#sido# rédo#rémi